Swinging (in the rain) London – Partie 1

Mes petits oursins londoniens,

J’ai la chance, grâce à mon travail dans la recherche, de collaborer à un projet européen et donc de voyager souvent. J’essaie d’en profiter avant ou après les meetings pour explorer les lieux parce que je suis d’une insatiable curiosité. Je me suis dit que j’allais vous raconter mes périples. Pour ma part j’aime bien chercher des bonnes adresses ou des choses qui sortent un peu de l’ordinaire sur les blogs de voyageurs ou de locaux, plutôt que me limiter uniquement aux grosses attractions des guides touristiques. Qui sont très bien aussi, entendons-nous, mais c’est bien d’aller voir à côté.

Du coup c’est parti, welcome in London baby !

Je vais vous le faire en plusieurs parties, sinon ce sera un article hippopotamesque.

Je suis arrivée le samedi matin, je suis sortie du métro à Gloucester Road, et là il y avait des bus rouges à deux étages, des taxis noirs, ça sentait la friture de Fish & Chips à plein nez, bref c’était le cliché de film parfait, les odeurs en plus. Mon hébergement étant situé du côté de Kensigton dans un quartier très chic, j’ai décidé d’aller me ballader illico à Hyde Park pour prendre l’air pendant qu’il ne pleuvait pas (encore)(trop)(des cordes).

 

Mon logement de pauvresse dont je vous reparlerai plus loin.

 

Le mémorial érigé par la reine Victoria pour son défunt mari Albert. Un deuil tout en mesure et sobriété.

Dans Kensington Park, j’ai croisé des tas d’écureuils, qui se sont approchés avec gourmandise et sont repartis aussi sec quand ils se sont rendus compte que je n’avais rien à manger sur moi. Je me suis promis de revenir plus tard avec des gâteaux plein les poches, bien que je ne sois pas très inquiète pour eux : on est en plein hiver et ils sont gras comme des loukoums. Vous pouvez voir sur le cliché suivant qu’il faisait une météo riante et colorée. Un beau mois de janvier à Londres quoi.

Yeah j’ai trouvé une petite note de couleur dans le gris londonien !

 

Juste entre Kensigton Park et Hyde Park qui sont collés, il y a une petite galerie d’art contemporain, la Serpentine Gallery, du coup j’ai été y faire un saut. Vous pouvez aller y faire un tour, c’est gratuit et ça prend 20 minutes à tout casser de faire le tour.  J’ai découvert le travail de Rose Willy, il y avait un éléphant rouge, des chats bizarres, beaucoup de couleur et de collage, moi ça suffit à mon bonheur.

 

 

La météo s’étant sérieusement gâtée (vous verrez que ça va devenir un thème récurrent dans le séjour), direction une activité d’intérieure. J’ai déjà eu la chance de visiter les grands musées comme le British Museum ou la National Gallery, donc j’étais partie pour le Victoria & Albert Museum, que je ne connaissais pas.

Le V&A, comme on l’abrège ici familièrement, est spécialisé dans les arts décoratifs : il abrite des objets de tout type et toutes époques. Ça va de l’Antiquité sumérienne jusqu’à nos jours avec des robes et accessoires de haute couture, du mobilier, des poteries, de la cristallerie, tapisseries, argenterie, jouets, statuettes, etc.

Par ailleurs on avait découvert avec une amie qu’on était à Londres toutes les deux en même temps sans se concerter, quelle synchronisation ! Sauf qu’à dix minutes près entre elle et moi, je suis rentrée sans soucis à 13h50 et elle s’est retrouvée coincée dehors à 14h02, ils ne laissaient plus rentrer que les visiteurs munis de tickets pour les expositions temporaires. Ça aussi c’est devenu récurent : faites attention quand vous voulez faire des visites, clairement le samedi à 14h pile ça devient n’importe quoi.

 

 

Pour pouvoir entrer elle a acheté avec son mobile un ticket pour l’exposition du moment, et finalement c’était très très bien parce que c’était sur l’opéra, et moi l’opéra j’aime ça !

« Opera: Passion, Power and Politics« 

A l’entrée on vous donne un casque audio diffusant automatiquement la musique suivant la zone de l’expo où vous circulez (les transitions étaient parfois surprenantes !). L’exposition présentait l’opéra par avancée chronologique, ça commence avec Venise au XVème siècle, et ça passe par Vienne, Londres, Milan, Paris,etc…  beaucoup de beaux objets liés à la musique, aux décors, aux villes, aux salles de spectacle, à l’accueil du public. Je me suis rendu compte que je connaissais les grands noms, les compositeurs les plus célèbres, mais qu’il y avait tellement de chose que je n’avais jamais écoutées ! Ça m’a donné envie de regarder et d’écouter plein d’autres opéras. En revanche je dois confesser que la salle finale avec l’opéra constructiviste période stalinienne m’a laissée euh… perplexe (mon modernisme a atteinte ses limites). xD

 

 

Quitte à être à l’intérieur du Victoria & Albert Museum, on a décidé de déambuler un peu dans les collections permanentes. Juste un petit bout, car je pense qu’on peut y passer la journée. On a erré dans l’argenterie, les bijoux, les dessins, de la sculpture… et on a fini par deux scones plein de clotted cream et de confiture. Après l’effort, le réconfort que diable !

 

Ceci est une dédicace spéciale pour mon copain Kévin à qui j’ai beaucoup pensé en me goinfrant.

 

J’y retournerai volontiers une prochaine fois, explorer le reste du musée que je n’ai pas eu le temps de voir. A plus tard pour la suite des visites !

 

Victoria and Albert Museum

Cromwell Road, London, SW7 2RL

A noter : l’entrée du musée est gratuite, mais pas les expositions qui sont assez onéreuses ( compter environ 20 livres).

 

PS : Je précise au cas où ça pourrait en chiffonner certains que je paie toutes mes dépenses personnelles quand je décide de profiter d’un voyage pro pour explorer la ville, et que mes frais de mission payés avec nos impôts s’appliquent uniquement aux journées de travail.

2 thoughts on “Swinging (in the rain) London – Partie 1

  1. Décidément, tu sembles attirer le mauvais temps à chaque fois que tu voyages : train bloqué par une tempête, avion pour l’Allemagne, Vilnius, Londres…
    Faut conjurer ça, on se le fait quand notre voyage à Rhodes (ou dans le coin) dont on parlait après Santorin ? (et oui, ça commence sérieusement à dater !) 😀
    (Opportuniste moi, comment ça ?)

  2. Non mais là le mauvais temps c’est une conspiration des écureuils, je détaillerai ça plus loin…

    Pour Rhodes il faut qu’on regarde, en plus Eleni vient de là-bas et je suis sûre qu’elle peut nous donner plein de bonnes adresses !

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